par Olivier Biard
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2 août 2021
Article « Médiapart » du 3 Août 2021 Par Olivier Biard La justice enfin accessible à tous ! Ne contactez pas votre avocat avant d’avoir lu ceci ! La justice à deux vitesses n’est pas un mythe mais une réalité ! Depuis de nombreuses années la tendance n’a fait que s’aggraver et une part de plus en plus important de la population n’accède plus aux tribunaux que du « bout de la robe » L’aide juridictionnelle, à taux plein, ne couvre que deux petites heures de la prestation d’un avocat. C’est bien peu pour défendre des dossiers souvent très complexes. Pourtant la plaidoirie n’est que l’aboutissement d’une stratégie longue à élaborer. Et c’est bien là le cœur du problème. La collecte et le classement des pièces éparses des dossiers, extrêmement chronovores, suffisent à eux seuls à dilapider le maigre pécule des justiciables. Les avocats ne sont ni des magiciens, ni des philanthropes. Faute de temps et de moyens les « conclusions » ne sont que parodies face à celles d’adversaires avertis. Et pourtant les fondements de la justice reposent sur le principe de l’égalité des chances. Une situation révoltante et quotidienne dans l’un des temples de notre démocratie. Mais nous parlons aujourd’hui du passé. Mais nous parlons aujourd’hui du passé car une très audacieuse solution vient d’être découverte. La vulgarisation de la digitalisation permet à l’heure où j’écris ces lignes de présenter très facilement à son avocat un dossier parfaitement constitué permettant au professionnel du droit de consacrer l’intégralité de son temps à élaborer la stratégie gagnante. La charge de la constitution du dossier est totalement laissée au client qui l’effectue finalement avec une compétence bien supérieure au professionnel. « C’est son dossier précise l’inventeur du processus : personne n’est plus à même de diffuser et structurer les mois de conflit accumulés ». Une découverte surprenante Une découverte surprenante qui ne peut fonctionner qu’en respectant un processus précis. L’économie n’est pas seulement en temps, mais en qualité, le protagoniste, comme son nom l’indique, étant le plus à même de structurer l’historique du conflit. En découle un dossier mieux structuré, plus clair, plus complet et purgé de toutes erreurs. Un document immédiatement consultable pour le professionnel qui peut se consacrer entièrement au cœur de cible de sa mission. Mais le processus va plus loin car il permet le multi partage des informations et contourne le principe de « confidentialité ». Le « edossier », c’est son nom, apporte bien plus qu’un gain de temps car il permet l’échange d’informations entre un nombre illimité de participants ; Conçu au départ pour permettre l’accès à une justice de qualité aux moins fortunés, le processus apporte finalement à tous des avantages inexistants auparavant : rapidité, flexibilité, véracité élimination des erreurs et des confusions. Dans une relation traditionnelle avocat-client la communication des pièces de la procédure est longue et fastidieuse. « Nous voyons régulièrement de graves erreurs de synthèse dans les conclusions des professionnels, les clients peinent à suivre l’évolution de leur dossier et, faute de temps, l’information client-avocat est souvent famélique et défectueuse ! » Le client se repose le plus souvent entièrement sur les compétences du professionnel, alors que celui-ci n’a qu’une vision chimérique du dossier. Le devoir de confidentialité allégé L’indispensable confidentialité de l’avocat, une réelle contrainte pour la fluidité de l’information est totalement intégrée et purgée de ses inconvénients le processus permet à tous et à chacun dans son intégralité et en temps réel l’accès au dossier à l’initiative du client. Une implication totale et une totale liberté Auparavant le justiciable n’était que le spectateur de ses difficultés Une situation souvent perçu douloureusement Dans ce processus il devient « acteur » et même « metteur en scène » puisque propriétaire et détenteur de son dossier, il peut choisir ses « collaborateurs » et même en changer. Et si négocier devenait possible ! Le « edossier» permet également une avancée spectaculaire dans la gestion financière de la procédure. Dès le premier contact avec son avocat la problématique apparaît clairement et le professionnel est en mesure d’évaluer la charge de travail. Une formation gratuite ? Les créateurs du processus ont été conscients des difficultés d’accès au numérique au plus grand nombre, ils ont donc mis en œuvre une formation d’accompagnement financée par les OPCO et les Comptes Personnels de Formation. « La vulgarisation du digitale n’est pas encore effective, une formation très facile et très rapide permet de mettre œuvre et de bénéficier immédiatement de tout le potentiel du processus du « edossier » Accessible à tous et gratuit La constitution du dossier ne nécessite que peu de matériel, un PC ou un portable, un scanner. Le processus utilise des moyens digitaux gratuits Ne contactez pas votre avocat avant d’avoir lu ceci ! « Ne contactez pas votre avocat sans votre edossier", martèle son créateur » Faciliter l’accès des plus démunis à une vraie justice, c’était l’objectif, un objectif largement dépassé car il apporte une réelle fiabilité et flexibilité dans les échanges entre les intervenants dans des procédures quelquefois interminables. Médiapart C4Conseil 08 2021 Le processus « edossier® » est protégé. INTERVIEW Julie : Vous êtes le créateur du EDOSSIER, expliquez-nous en quoi ce processus amène une révolution dans les rapports entre les clients et les intervenant du droit ? Olivier Biard : j’ai travaillé pendant plus d’un an comme consultant formateur dans le cadre d’une commission Présidée par Monsieur Sylvain Waserman, Député du Bas Rhin et vice-Président de l’assemblée Nationale : la « Commission Waserman » Notre mission était de dénoncer les dysfonctionnements de la justice commis lors des procédures de liquidations judiciaires, Monsieur Marc André représentait les mandataires dans cette officine. Cette commission avait été créée à l’initiative d’un député engagé Monsieur Sylvain Waserman et d’une femme remarquable Madame Brigitte Vitale. Nous avons eu l’occasion d’auditionner de nombreux dossiers et j’ai pu constater les difficultés d’accès à la justice des plus désargentés. Les chefs d’entreprises en difficultés sont tout particulièrement concernés et les victimes toutes désignées d’un système bien huilé qui ne laisse aucune chance aux plus faibles. De là est née ma réflexion et mon désir pour trouver une solution pour rétablir l’équilibre des chances, ce qui est la moindre des choses lorsque l’on parle de justice. L’aide juridictionnelle n’apparaissait pas la solution pour traiter des dossiers vieux de plusieurs années, dont le seul classement des pièces pouvait nécessiter des semaines de travail. Dans ce domaine les compétences sont très spécifiques et les procédures étaient confiées « au rabais » à des professionnelles peux compétents. Par ailleurs, obtenir des aides complémentaires résultait du parcours du combattant. De là est née mon idée d’impliquer directement les justiciables à la résolution de leurs procédures. Outre l’ensemble des immenses avantages dont je vous ai parlé plus avant, la solution de transformer une victime passive en « acteur » et « metteur en scène » de son dossier présente un effet thérapeutique évident et avéré. Julie : Comment pensez-vous que ce processus le « edossier» sera accueilli par les professionnels du droit ? Olivier Biard : les avocats sont conscients des difficultés à traiter certains dossiers ; Les dossiers les moins « pécunieux » sont souvent confiés aux jeunes avocats qui ne disposent d’aucune organisation administrative pour collecter et trier les documents. Pouvoir se consacrer à leur seule compétence est une véritable opportunité pour eux. Le « edossier » n’est pas un produit concurrent à leur activité, la formation de leurs clients à ce processus est le moyen de les soulager d’une mission qui ne leurs incombe pas. On est clairement dans la situation gagnant-gagnant. Julie : V ous allez bouleverser certaines habitudes, vous n’avez pas peur que le processus soit rejeté par principe ? Olivier Biard : Si bien sûr ! Le processus est tellement novateur qu’il suscitera des réticences. Je pourrais citer cette phrase toute simple « l’essayer c’est l’adopter » Nous sommes persuadés que ce sont, à terme, les avocats qui orienteront leurs clients vers nous, d’autant que notre formation est suivi d’un accompagnement ; Nous disposons dans notre équipe des compétences pour assister les justiciables post-formation pour la constitution de son dossier. Source : C4Conseil edossier