par Olivier Biard
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5 février 2021
BURNOUT, CONFINEMENT, DISTANCIATIONS SOCIALES et TELETRAVAIL Comment s’adapter au télétravail. Une formation gratuite pendant une semaine dispensée par un professionnel de santé, auteur du précieux ouvrage aux éditions « Atlande» « NON AU BURNOUT » Version béta gratuite, pour 20 participants. Nous souhaitons tester une nouvelle formation en e-Learning liée au confinement. Nous avons besoin de vous, votre seule contribution sera de compléter le questionnaire d’évaluation à la fin de votre formation. Le processus d’acquisition à la fin de cet article. LES DANGERS DE LA SITUATION SANITAIRE « Un seul sourire suffit quelquefois à égayer sa journée». Les conséquences psychologiques des restrictions sanitaires mériteraient d’être beaucoup sérieusement prises en compte Il faudra sans doute patienter de nombreux mois avant que nos expressions s‘évadent de l’étouffement des masques chirurgicaux. « Burnout » Ce mot est connu de tous mais qu’est-ce qu’un Burnout, comment le définit-t-on, comment se manifeste-t-il, quels en sont les conséquences et sa durée. Les chiffres ne trompent pas : Détresse psychologique, sentiment de solitude, perte de motivation... Depuis la rentrée et la prolongation de la crise sanitaire tous les indicateurs du mal-être au travail sont au rouge et en hausse. Un salarié sur trois craint de "ne pas tenir" Sans surprise, les arrêts maladie se multiplient, et chacun improvise et s’organise comme il peut comme instaurer des routines, structurer sa journée ou conserver un lien social. L’inquiétude s’installe et 36% des sondés craignent de ne pas tenir psychologiquement face à cette crise. L'absentéisme va probablement exploser dans les mois à venir.» Pourtant, une majorité de salariés s'estime plus efficace à la maison qu'au bureau. Seulement, tous les indicateurs de l'étude convergent vers un même constat : les symptômes psychologiques augmentent avec le nombre de jours de télétravail et ses conséquences : le manque de contact humain, l’isolement physique ou au contraire la promiscuité, des horaires mal définies et les heures passées en réunion en vidéoconférence. Désengagement généralisé ! Outre la fatigue accumulée au fil des mois et la lassitude face à une pandémie qui semble ne jamais finir, les salariés souffrent aussi d'un désengagement progressif des entreprises. Seulement 32% des personnes interrogées estiment que leur direction démontre un vrai engagement pour la santé psychologique Beaucoup de salariés semblent d'ailleurs en tenir rigueur à leur employeur. La moitié des sondés déclarent ne plus accepter les difficultés qu'ils ont déjà tolérées, 77% estiment que le management de leur entreprise doit s’adapter pour gérer correctement le télétravail. En attendant, ils sont de plus en plus nombreux à se désinvestir de leur travail. Mais comment vraiment définir le burnout ? Le syndrome d'épuisement professionnel, équivalent en français du terme anglais burnout, se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel » Selon Santé publique France ” Le burnout ou épuisement professionnel est caractérisé comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations de travail émotionnellement exigeantes. Le syndrome inclut trois dimensions (classiquement mesurées par le questionnaire Maslach Burnout Inventory [MBI] : l’épuisement, à la fois physique et psychique ; la dépersonnalisation (ou cynisme), se traduisant par un retrait et une indifférence vis-à-vis du travail, et enfin, la perte d’efficacité au travail et la dévalorisation de soi.” Tous les types d’emploi sont concernés et le fait d’être confronté dans son métier à des demandes d’un tiers constitue un facteur de risque supplémentaire. Selon la sécurité sociale, ” Contrairement à l’accident du travail et l’accident de trajet, il n’existe pas de définition légale générale de la maladie professionnelle. On peut toutefois indiquer qu’elle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque lors de l’exercice d’une activité professionnelle. Cette reconnaissance permet aux patients d’obtenir des indemnités journalières de la sécurité sociale, sans limites de temps, contre trois ans pour une maladie « ordinaire ». Le patient est protégé contre le licenciement durant toute la durée de son arrêt Les causes du burnout : • l'environnement professionnel et les caractéristiques du travail en lui-même. • des caractéristiques individuelles qui prédisposeraient au burnout. • au contexte de vie affectif et amical, à la situation personnelle. • La situation sanitaire subie pourrait donc provoquer cette détresse psychologique grave. Des facteurs de risque ont été identifiés : • être surchargé de travail, • subir une pression pour travailler plus vite, • manquer de contrôle sur son travail, • être peu récompensé ou reconnu, • souffrir d'iniquité, • recevoir des demandes contradictoires, • se voir imposer des objectifs peu clairs, • disposer de moyens insuffisants ou en décalage avec les objectifs exigés, • affronter un conflit de valeurs, • subir une insécurité de son emploi. • Par ailleurs, les personnes sujettes à l’instabilité émotionnelle (tendance à percevoir, construire et ressentir la réalité et les événements comme menaçants, pénibles et problématiques). • Le syndrome d’épuisement professionnel provient de la rencontre entre un individu et une situation de travail dégradée. Premier symptômes Plusieurs années peuvent s'écouler avant que l'effondrement ne survienne Personnes à risque Tout le monde peut être concerné par l'épuisement professionnel, quel que soit son métier et son secteur d'activité, certains facteurs de risque sont communs à de nombreuses situations de travail : la surcharge de travail, la perte de sens, l'isolement et les réorganisations successives, nous retrouvons bien là les caractéristiques imposées par la crise sanitaire. Les femmes sont particulièrement touchées par le burnout, de plus en plus impliquées professionnellement, elles doivent gérer conjointement vie professionnelle et vie familiale. Comment éviter le burnout ? La prévention du burnout passe par un repérage précoce des signes avant-coureurs et la mise en place d'une organisation du travail adaptée (régulation de la charge de travail, sens et reconnaissance). Elle est essentielle pour éviter une aggravation des symptômes et d'éventuelles conséquences dramatiques. Je vous invite à réaliser ce test «CBI» issu des fiches de travail de Monsieur Emmanuel Lair Kinésithérapeute, auteur de l’ouvrage « NON AU BURNOUT » édité aux éditions Atlande. Tester ses risques de burnout : LE COPENHAGEN BURNOUT INVENTORY Le C.B.I.9 est un outil de diagnostic et de prévention du burnout libre de droits, développé suite à un certain nombre de limites rencontrées avec le M.B.I., notamment la perception du travail, culturellement différente entre les nord-américains et les européens. A la base, il est également plus précisément destiné à évaluer les soignants. Commenter cet article pour obtenir un accès au test : LE COPENHAGEN BURNOUT INVENTORY Commenter ce POST pour faire partie des 20 testeurs de la Formation Professionnelle »Vivre et Profiter du confinement » comment s’adapter au télétravail IMPORTANT : Pensez à vous connecter à mon profil.